Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

jeudi 30 août 2012

C'est la rentrée, youpi ! !

Tout le monde n’est pas Valérie Nothomb ou Marc Lévy et la place (même petite) d’un écrivain dans le monde de la production littéraire prend du temps, beaucoup de temps. C’est souvent sur plusieurs années, qu’un auteur se fait connaître, cependant il doit y mettre du sien et ne pas attendre tout de son éditeur qui souvent est un artisan pas très riche. Les réseaux sociaux ont leur rôle à jouer pour faciliter le « bouches à oreilles » et la diffusion. Même si la plupart des auteurs, comme moi ne cherchent pas à gagner de l’argent mais simplement à être lus, cela implique un engagement en mouillant la chemise dans les librairies et les salons du livre.
Nous entrons dans la période ″frénétiquement feutrée″ de la rentrée littéraire, les couteaux sont sortis, les révolvers chargés. 650 romans et 7000 polars vont déferler sur le marché. Les prix littéraires iront aux grandes maisons d’éditions qui de leur côté, n’auront publié que les noms déjà connus du grand public, comme d’hab. Il faut bien dire aussi que chacun des grands éditeurs reçoit jusqu’à 300 manuscrits par jour ! Au mieux une centaine en tout sera lue. Alors il faut être un coureur de fond pour s’aligner au départ et ne pas rêver à la manne céleste, mais plutôt adopter la stratégie du poisson pilote qui vit des miettes du grand requin blanc…

Essayez mon petit dernier : Sans tête

samedi 11 août 2012

Sea, sun, sex with books?


Les vacances sont souvent l’occasion de lire, me disent les lecteurs lors des salons du livre. Malheureusement les hommes lisent peu, du moins est-ce mon constat. Leur argumentaire est hypocritement : « Houais, vous comprenez toute l’année on est obligé de lire des rapports compliqués et des livres professionnels hyperchiants, alors l’été venu un bon polar nous déstresse, les femmes elles ont plus de temps, c’est pour cela qu’elles lisent plus »   Ce qui tendrait à dire que toutes les femmes sont des ménagères faignasses qui n’ont que cela à faire ? Et que les hommes sont tous de brillants cadres dirigeants d’entreprises débordés par des charges de travail herculéennes leur pompant toute leur énergie. Pour se convaincre du contraire, il suffit de regarder, pendant l’année, la population d’un train de banlieue ou d’un métro le matin, qui voit-on le nez dans un livre ? Les femmes bien sûr ! Les hommes eux ont le bidule soudé aux oreilles et écoutent l’air béat, quoi ? On se le demande !... Alors qui sont les faignasses de la lecture ?

Essayez mon petit dernier : Sans tête
Regardez mon  Interview

mercredi 1 août 2012

Recette du polar "à la Jeanmi"


-          Prenez un cadavre assassiné et très faisandé, mâle ou femelle.
-          Placez-le dans une morgue pendant quelques jours.
-          Bardez-le d’un(e) flic au caractère ombrageux et pugnace, d’un médecin légiste atypique mais sympathique quoique un peu alcolo.
-          Laissez le tout mariner environ 100 pages à froid doux, thermostat 4° maximum.
-          Pendant ce temps vous pouvez préparer un mobile bien corsé à double, triple, voir quadruple détente.
-          Versez le tout dans un commissariat bien crade, tout en incorporant doucement une douzaine de suspects frais, si possible du jour.
-          En fonction de la saison, un flic ripou peut être ajouté, mais sans obligation, uniquement pour le fun.
-          Sortez votre cadavre de la morgue où est rendu un diagnostic assez précis par le légiste légèrement imbibé.
-          Faites à votre cadavre un bel enterrement où vous ajoutez dix de vos suspects. Gardez-en deux à mariner dans une bonne garde à vue bien assaisonnée.
-          Ne pas oublier de mitonner quelques fausses pistes comme accompagnement.
-          Ajoutez une mesure de sociétal, une pincée d’ésotérisme, une cuillère d’exotisme et un petit verre d’érotisme, uniquement pour relever le goût et si vous n’en n’avez pas, remplacez par du sexe fin.
-          Au choix vous pouvez saupoudrer votre plat d’humour, voir même d’ironie, cela facilite la digestion.
-          Surveillez bien votre préparation, car à un moment le coupable doit caraméliser. S’il apparait à la page 200, votre plat est raté, recommencez tout.
-          Après ~350 pages, arrêtez votre coupable et servez le "froid-dans-le-dos", vos amis vont se régaler.

Goutez un échantillon : Sans tête
Regardez la recette :  Interview